Le 8 mars dernier, pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, Anne Hidalgo a organisé une conférence sur le thème : “En 2024, une femme = un homme ? Une question de pouvoir”. De nombreuses invitées de renom ont répondu à son appel, telles que les anciennes présidentes Michelle Bachelet (Chili) et Dilma Rousseff (Brésil), ou le Prix Nobel de la paix Shirin Ebadi. “Vous êtes des exemples, leur a dit la maire de Paris en guise de bienvenue. Vous avez été, dans vos vies, attaquées, ciblées, dénigrées, jugées, rejugées, populaires, impopulaires. Vous continuez à porter avec une force, une humilité et une sincérité exceptionnelles ce qu’est être une femme dans ce siècle.” Après un état des lieux de la situation humanitaire en Afghanistan et en Iran, la socialiste a dénoncé le sexisme qui sévit dans son propre milieu : “Les femmes au pouvoir sont aujourd’hui analysées, décortiquées. La politique, c’est dur pour tout le monde, mais c’est plus dur pour les femmes.”
En tant que première femme à la tête de Paris, Anne Hidalgo a sous sa responsabilité un peu plus de 2 millions d’habitants, un budget de 10 milliards d’euros et un effectif municipal de plus de 50 000 personnes. Son quotidien oscille entre problèmes mondiaux et préoccupations locales, crises politiques et paperasse administrative, le tout pimenté d’un zeste de