Le 19 mai, le président iranien Ebrahim Raïssi rencontrait son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Les deux hommes venaient d’inaugurer un barrage sur l’Araxe, la rivière qui forme la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan. Les perspectives financières du projet dans le domaine de l’électricité valaient bien que les deux présidents se déplacent. Mais cette poignée de main sur la frontière visait surtout à apaiser les tensions entre les deux pays, liées au rapprochement de l’Azerbaïdjan avec Israël et au rôle de plus en plus important de la Turquie, qui a notoirement aidé Bakou à arracher le Haut-Karabagh à l’influence arménienne. L’Iran n’aime pas
