Il devait durer cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. Mais le chantier s’est finalement étalé sur près de dix-sept ans, pour une facture estimée à 19,1 milliards d’euros. Entré dans la dernière phase de sa mise en service, celle du chargement du combustible du réacteur le plus puissant de France, avec ses 1 600 mégawatts, l’EPR de Flamanville dans la Manche, contribuera activement à l’indépendance énergétique de la France.
Mais une question demeure : un tel fiasco dans la construction d’un réacteur de puissance évolutif (EPR) est-il encore possible à l’avenir ?