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L’actrice iranienne a dû s’exiler en France pour avoir soutenu le mouvement « Femme, vie, liberté ». Débarrassée du voile, elle tourne aujourd’hui « Sept jours », écrit en secret par Mohammad Rasoulof
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De notre envoyée spéciale en Géorgie Sarah Doraghi
Alors qu’un vent puissant agite ses cheveux, Vishka n’a pas le réflexe de les repousser. Médusé, le réalisateur doit demander à couper la caméra pour lui rappeler qu’ici ce n’est pas l’Iran, qu’elle a le droit de les toucher pour se dégager le visage… « Là-bas, on me scotchait les oreilles avec du gaffeur pour qu’elles ne dépassent pas de mon hidjab », explique l’actrice. Pour Vishka Asayesh, réfugiée en France depuis dix mois, ce temps est révolu. Entre son pays et la liberté, elle a choisi. Reine de la comédie iranienne aux deux millions de followers sur Instagram, elle a toujours dû composer avec un corps camouflé, des formes floutées. L’idée d’intégrer sa fine silhouette et ses cheveux à son jeu lui donne encore le vertige.
Paris Match. Mohammad Rasoulof, le scénariste de “Sept jours”, a réalisé “Les graines du figuier