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Meurtrie par les émeutes, la Nouvelle-Calédonie tente de retrouver un peu d’apaisement. Mais la tension persiste
De la révolte kanak de 1878 au massacre de la grotte d’Ouvéa en 1988, l’histoire calédonienne est marquée par la violence
Par Loïc Grasset
Selon Nietzsche, le chaos est une force cosmique, destructrice mais aussi libératrice, que chacun peut faire exploser pour se défaire de ce qui entrave la faculté créatrice de l’être humain. Autrement dit : détruire pour mieux renaître. En partant de ce postulat, la situation insurrectionnelle qui prédomine depuis une dizaine de jours en Nouvelle-Calédonie inciterait presque à l’optimisme. Rien de tel qu’une bonne poussée de fièvre pour crever les abcès, évacuer les non-dits et repartir sur des bases saines.