Plusieurs axes routiers sont barrés par les autorités autour de Ballainvilliers. Nous sommes le jeudi 16 mai, il est environ 12 h 30. En quelques minutes, une cinquantaine de gendarmes et une partie des 300 enquêteurs mobilisés sur l’affaire – les plus proches géographiquement – sont dépêchés pour passer au peigne fin les alentours de cette petite commune par le ministre de l’Intérieur depuis son évasion spectaculaire, deux jours plus tôt, au péage d’Incarville (Eure). Spectaculaire et meurtrière : cagoulés et armés de fusils-mitrailleurs, au moins quatre hommes exécutaient froidement deux agents pénitentiaires et en blessaient trois autres gravement, avant de prendre la fuite. Mais le déploiement du jour s’avère finalement n’être qu’une , comme le désignent les enquêteurs dans leur jargon habituel. souligne Reda Belhaj, porte-parole IDF du syndicat de police UN1TÉ,
