«Notre grande chance, c’est l’énergie électrique d’origine nucléaire », clamait le Premier ministre Pierre Messmer en 1974. Une chance aussitôt mise en œuvre avec le « plan Messmer », synonyme du « tout-nucléaire » et l’annonce du lancement de 13 nouvelles centrales. Un coup de génie, avec lequel la France réacteur français. Oubliées, les critiques sur les surcoûts et les retards colossaux de « Flam 3 », le premier modèle de technologie EPR. Rayée d’un trait de plume, la promesse d’Emmanuel Macron en 2017 de faire baisser la part du nucléaire à la moitié du « mix » électrique de la France. Et tant mieux. Depuis la conversion du président de la République à Belfort il y a deux ans, le pays a replacé le nucléaire civil au centre de ses priorités. Non sans difficulté, tant la filière, délaissée pendant des années, avait perdu une partie de son savoir-faire.
Souveraineté énergétique : merci le nucléaire !
May 15, 2024
2 minutes
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