, affirmait Hemingway. On les croise dans et dans . Ils ont fui l’Amérique de la prohibition. Ceux qui n’avaient pas un sou profitèrent de l’argent des autres, les mécènes sont toujours en vogue et , s’enthousiasmait Scott Fitzgerald., c’est Gertrude Stein qui avait trouvé ce sobriquet. Élevés au son du canon, ils se mirent à vivre comme ils auraient aimé mourir, avec fièvre et fureur. Ils étaient la frivolité dans le désespoir, l’élégance érigée en art de vivre. Tous ces gens incroyablement spirituels devaient être à la hauteur de leur réputation. Oui, ils ont cru qu’ils étaient fichus, alors ils ont fait les quatre cents coups ! Buveurs, noceurs, ils ont pourtant abattu un travail de chien ! Robert McAlmon, l’un des plus fulgurants d’entre eux, raconte sa vie parisienne. C’est l’âge du jazz et celui du gin. Avec Ezra Pound et James Joyce, McAlmon boit jusqu’à plus soif au Dôme et au Bal Bullier. Bien sûr qu’ est un chef-d’œuvre, Sylvia Beach a promis de le publier. En revanche, Stephen Dedalus, quelle plaie ! Joyce est ivre mort, il roule par terre, sa femme Nora est sexy en diable. Attention, le bout de la nuit, c’est chez Bricktop, cette gardienne de saloon aux cheveux rouges qui sévit rue Pigalle. Quelle folie furieuse, toutes les filles veulent perdre leur virginité et les garçons se saoulent à en mourir. Le monde de la culture bouillonne. , affirme Fernand Léger,
Paris est une fête !
May 05, 2024
2 minutes
Ils ont cru qu’ils étaient f ichus, alors ils ont fait les 400 coups
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