omme chaque année, la question ressurgit à la dernière minute, toujours la même : « On fait quoi pour les ponts ? » Quand on est trop fauchée pour partir ou simplement trop fatiguée pour se pencher sur le dossier, fatalement, on stresse. C’est que les derniers mois – années ? – ont passé si vite qu’on a l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur. La fatigue a tout emporté. Pour preuve, on ne dit plus « Je suis stressée » mais « Je suis crevée », comme un Français sur deux, selon de récents sondages*. Entre les trajets quotidiens, l’organisation du travail parfois complexe, la charge mentale liée à l’intendance de la maison et de la marmaille, sans compter les injonctions contradictoires permanentes envoyées par les réseaux sociaux et les applications de dating (coucou la « dating fatigue » !), on se dit parfois qu’on serait bien mieux seule, à l’autre bout du monde… Mais c’est faux! Déjà qu’un Français sur deux dit se sentir seul régulièrement, majoritairement des femmes, et que la moitié en souffre, il serait peut-être temps de réfléchir à renverser la vapeur si on ne veut pas tous finir en tête à tête au resto avec notre solitude, et avec un chat (même si on n’a
J’OSE les ponts pas COCON
May 02, 2024
7 minutes
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