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Le 20 mars dernier, c’est au roulement des tambours de la garde républicaine qu’Annie Leibovitz a fait son apparition sous la coupole de l’Académie des beaux-arts. Après son élection en 2022, la photographe américaine de 74 ans a enfin rejoint les Immortels dans une cérémonie réunissant le gratin de la culture, de la photographie et de la mode. Au premier rang pour assister à l’installation (on ne parle pas d’intronisation, tradition républicaine oblige), une ancienne ministre de la Culture. Derrière, la célèbre éditrice de Anna Wintour, cachée sous ses fameuses. C’est dire l’aura d’Annie Leibovitz. N’étant pas française, la photographe ne prend pas place à la section photo de l’Académie des beaux-arts, qui ne cesse de croître. Elle intègre l’institution en tant qu’associé étranger et remplace ainsi Ieoh Ming Pei, architecte à l’origine de la pyramide du Louvre. Les photographes de l’Académie n’ont cependant pas omis de lui rendre hommage : Sebastião Salgado, Jean Gaumy, Dominique Issermann, Yann Arthus-Bertrand et la nouvelle recrue Valérie Belin sont présents à côté de la star du jour. Seule Françoise Huguier (pas encore en poste) manquait à l’appel.