“Je n’aurais jamais imaginé que les courses de voitures historiques connaîtraient un tel engouement, qu’il y ait autant de championnats, des contrôles aussi stricts et que cela attire autant de public.”
Quel est votre premier souvenir automobile ?
Je suis issu d’une famille qui ne vouait pas de culte particulier à l’automobile. Mon père était coureur cycliste. J’ai très tôt fait de la mécanique avec une mobylette et un kart, mais j’ai surtout toujours été attiré par les voitures anciennes dont j’aimais les lignes. J’ai d’ailleurs acheté tout de suite une MGB dès l’âge de 18-19 ans. J’en ai eu trois ou quatre. J’ai aussi roulé en buggy. Vers 24 ans, je voulais faire de la course automobile, mais la course « moderne » était trop chère. J’ai donc commencé à courir en historique à Montlhéry et, aujourd’hui, j’en suis à quarante ans de licence automobile !
Comment étaient les courses historiques, à l’époque ?
L’univers de la voiture ancienne, au milieu des années 80, n’avait rien à voir avec ce que l’on connaît de nos jours. Ce n’était pas du tout professionnel. Je faisais