ix décennies durant, Maurizio Pollini aura incarné une certaine idée de la perfection pianistique. Une précision infaillible, l’assurance dans ses options interprétatives, une évidence dans le déploiement de la grande forme presque naturelle pour ce fils d’architecte, des claviers réglés au millimètre pendant des heures par l’orfèvre-accordeur Angelo Fabbrini qui le suivait sur la plupart de ses déplacements : tout ceci aura contribué à forger la légende d’un pianiste au jeu quasi surhumain, digne durant toute sa carrière du fameux mot prophétique d’Arthur Rubinstein lors du concours Chopin de Varsovie en 1960 : «
Maurizio Pollini « Son jeu solaire fait pâlir les étoiles »
Apr 26, 2024
3 minutes
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