Ils ont d’abord suscité la surprise et la curiosité, évoluant le plus souvent en groupe dans les rues d’Istanbul, la nuque et le bas du crâne enveloppé de bandages et arborant des crânes ensanglantés. Des membres d’une secte ? Des blessés de guerre ? Apparus il y a une dizaine d’années, les rescapés des implants capillaires qui cheminent le long du Bosphore n’étonnent désormais plus personne. Au fil des ans, leurs rangs se sont étoffés des volontaires de la rhinoplastie, de la liposuccion et de bien d’autres, venus profiter d’installations médicales de qualité, de professionnels bien formés et de prix défiant toute concurrence.
C’est pourtant l’une de ces opérations, en l’occurrence le « lifting brésilien des fesses » qui, à la mi-janvier, a coûté la vie à une jeune patiente anglaise de 26 ans, mère de