Pendant des mois, il n’y a pas fait attention. Il était pourtant là, devant lui, ce nom gravé dans la pierre de la façade de sa maison de La Paillette, dans la Drôme. Ce n’est qu’au premier confinement qu’Hervé Le Tellier réalise que cet André Chaix était un jeune homme né en 1924, décédé en 1944, dont le patronyme figure aussi sur le monument aux morts de la commune. L’auteur est alors en pleine relecture de « L’anomalie », mais garde dans un coin de sa tête l’idée que « peut-être faudrait-il s’intéresser à ce Chaix ».
En novembre 2020, le ciel lui tombe sur la tête quand il reçoit le Goncourt. Et voit