NOS CONSEILS POUR BIEN CHOISIR VOS VÉHICULES DE SOCIÉTÉ
La fiscalité sur les véhicules de société s’est encore alourdie cette année, afin de flécher les investissements vers la “mobilité verte”. De fait, les flottes de plus de 100 véhicules doivent d’ores et déjà comporter au moins 20 % de modèles “à faibles émissions” (électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène). Pour “inciter” les entreprises à faire la bascule, les “taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques”, remplaçantes de la TVS, ont subi une forte hausse.
❚ La taxe annuelle sur les émissions de CO2, qui adopte désormais un barème par tranches : 0 €/g et par an jusqu’à 14 g/km, puis 1 €/g de 15 à 55 g/km, 2 €/g de 56 à 63 g/km, etc. Ce barème, non linéaire, pénalise fortement les modèles dépassant 115 g/km, avec une forte augmentation des tranches supérieures. En outre, il est évolutif au cours de la vie du véhicule dans l’entreprise: seuils décalés à la baisse de 5 g/km tous les ans jusqu’en 2027. Faites bien vos calculs ! Les modèles E85 bénéficient d’un abattement de 40 % sur leurs émissions, et les hybrides ne dépassant pas les 60 g/km (en clair : seulement les rechargeables) sont exonérés, mais uniquement cette année.
❚ La taxe annuelle sur les polluants atmosphériques ne dépend que du type de carburant et de l’année de mise en circulation. Pour une voiture neuve, comptez 100 €/an en essence et… 500 € en diesel (contre 40 € l’an dernier) ! Les véhicules électriques sont exemptés.
❚ Le bonus écologique? Finito!
Réservé aux modèles “à pile”, il avait déjà été raboté de 4 000 à 3 000 € l’an