Son planning est aussi blindé que celui d’un dermatologue ou d’un ophtalmologue. Pour ses attachées de presse, organiser un rendez-vous avec Ahmed Sylla relève d’un casse-tête, à résoudre plusieurs mois à l’avance. C’est que le comédien est particulièrement accaparé par son nouveau spectacle, « Origami », qu’il présente dans toute la France. Et voilà que sort en salle « Ici et là-bas », de Ludovic Bernard, le réalisateur qui l’avait révélé en 2017 dans « L’ascension »… Si, il y a encore dix ans, on avait prédit à cet humoriste originaire de Nantes qu’il serait une vedette adulée du public, il aurait bien ri. Quoique, si on ne lui avait rien dit, il aurait aussi ri, puisqu’il se marre tout le temps et depuis toujours. Qu’on ne se méprenne pas. Ahmed Sylla n’est pas un ravi de la crèche. C’est un homme heureux qui préfère voir le verre à moitié plein – lequel n’est pas loin de déborder en ce moment. Tandis que l’hôtel où nous avons rendez-vous reçoit l’équipe de « Back to Black », le biopic sur Amy Winehouse, des badauds sur le trottoir nous confient attendre Ahmed. Alors qui est le plus populaire ?
Paris Match. Avec l’équipe de “Back to Black” dans les locaux