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Il était au Festival de Cannes en mai dernier pour défendre Black Flies du Français Jean-Stéphane Sauvaire, présenté en compétition. Un film très noir sur le milieu des ambulanciers urgentistes de New York, dans lequel Sean Penn impressionne, encore, par sa rage de vivre, sa douleur rentrée, sa présence athlétique et animale. Comme il impressionne à chaque fois qu’on se retrouve face à lui et son regard bleu foudroyant, son humeur chafouine et ses coups de gueule éclair.
Il paraît que c’est grâce à Adèle Exarchopoulos que tout a commencé avec Jean-Stéphane Sauvaire…
Oui, elle a été une sorte de Cupidon entre lui et moi. Il y a, Adèle, que je dirigeais dans le film, n’arrêtait pas de me demander si j’avais vu réalisé par Jean-Stéphane. J’ai fini par le regarder et je me suis dit que ce gars était un sacré metteur en scène, avec une vraie vision. Je l’ai appelé et on s’est rencontré. Mais il a fallu deux ans pour que voie le jour : j’étais engagé sur d’autres projets, il y avait eu le Covid, trouver le financement pour ce film très noir était compliqué car il ne s’annonçait pas comme le de l’année… Mais Jean-Stéphane a tenu bon face à l’adversité et mes hésitations, et on a finalement pu tourner.