Comment oublier sa prestation de super-héros de pacotille, déambulant dans un costume en latex acheté sur Internet, dans (2010) ? Quand il apparaît sur l’écran de l’ordinateur, Aaron Taylor-Johnson n’a plus rien de l’ado dégondé du film de Matthew Vaughn. Veste, col roulé, accent british, il s’exprime posément, ponctue ses réponses d’un « », et ne se départit jamais de son demi-sourire. Comme s’il profitait du calme précédant la tempête médiatique à venir. Après l’énorme succès de en 2022, l’acteur de 33 ans sera à l’affiche de trois longs-métrages cette année : il donne la réplique à Ryan Gosling et Emily Blunt dans la comédie d’action « fun, et pleine d’humour » (en salle le 1er mai), puis jouera le meilleur ennemi bodybuildé de Spider-Man dans (le 28 août). Enfin, il tiendra un rôle mystérieux dans une adaptation du de Murnau, qui promet quelques frissons aux amateurs de gothique. Entre deux tournages, il s’improvise aussi égérie de luxe pour le parfum Acqua Di Giò de Giorgio Armani et s’est entraîné, pour les besoins de la campagne, à faire le saut de l’ange avec un champion olympique. À la vie comme à l’écran, l’acteur embrasse le changement : « Il faut savoir confronter ses peurs et identifier les schémas à modifier. »
