A 8 000 TR/MN, IL Y A DE QUOI ENTRER EN TRANSE : 500 TOURS D’EUPHORIE AVANT LA PUISSANCE MAXI PUIS 500 TOURS D’EXTASE AVANT LE RUPTEUR.
Quand on a grandi à Sport Auto, la 911, c’est un peu comme une seconde maison. Toutes générations, toutes versions, toutes conditions. Depuis les boulevards périphériques parisiens englués jusqu’aux plaines désertiques du Nord de l’Australie au temps béni où la vitesse y était encore illimitée. Sans parler d’une bonne partie des circuits de France et de Navarre, en passant par Kyalami en Afrique du Sud ou bien Willow Springs en Californie. Ce n’est pas pour fanfaronner, mais pour préciser que ce qui va suivre est étayé d’une tonne d’expériences accumulées au cours de ces vingt-cinq dernières années. Un quart de siècle pendant lequel les planètes n’ont jamais été aussi alignées qu’aujourd’hui. En effet, nous vivons dans une fenêtre – plutôt une lucarne et demain une tête d’épingle – dans laquelle s’expriment des ingénieurs piqués à vif par l’avènement des voitures électriques, dont la triste perspective les fait redoubler d’inspiration. Une sorte de dernier récital avant de couper le son. C’est pourquoi les 992 GT3 RS et S/T transpirent littéralement la passion. Au point de se propulser, d’emblée, tout en haut du Top 50 de Weissach.
Supercar du grand tourisme
On ne le dira