, il y a fort à parier qu’un constat revienne souvent à propos des commentaires et analyses autour d’, ce nouvel album des Black Keys, alors que la remarque n’aura effleuré personne – nous compris – à l’annonce de la naissance de celui-ci. Elle aurait pourtant dû nous sauter aux yeux, à défaut des oreilles : avec et donc , les Keys en sont à quatre albums en moins de cinq ans. Cinquante-sept mois et sept jours exactement. Loin donc, très loin même, du rythme habituel d’un groupe installé. À plus forte raison lorsque l’on veut bien mettre ça en parallèle de l’activité débordante de la moitié de nos “serruriers”, en la personne de son guitariste et chanteur Dan Auerbach, passant le plus clair de son temps à vaquer aux affaires de son studio Easy Eye Sound, à Nashville, s’impliquant systématiquement dans l’écriture de la quasi-intégralité des chansons qui figureront sur les albums des artistes affiliés au label du même nom, quand il ne sélectionne pas lui-même chaque musicien qui participera aux sessions desdits projets. Voilà qui en dit plus long que tous les discours sur la capacité des uns et des autres à enquiller “les heures de travail”– Patrick Carney étant lui aussi convié plus souvent qu’à son tour à plaquer ses beats de batterie sur les productions Easy Eye, se mêlant également
OPÉRATION PORTES OUVERTES
Mar 23, 2024
8 minutes
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