A l’été 2003, alors qu’Arnold Schwarzenegger vient de fêter ses 56 ans avec la sortie du troisième opus de sa franchise vedette, il s’imagine un destin à la Ronald Reagan, l’acteur de western devenu président. Après le culturisme (sept fois Mr. Olympia), puis le cinéma musclé, le 2 octobre 2003, rapporte qu’une douzaine de femmes accusent le candidat républicain d’attouchements et de propos sexuels obscènes. “Beaucoup de ces histoires sont fausses. Mais, comme je dis toujours, il n’y a pas de fumée sans feu”, se justifie-t-il alors. Un mea culpa maladroit, mais efficace puisqu’il est finalement élu le 7 octobre, avec 48,6 % des suffrages contre 31,5 % pour le démocrate Cruz Bustamante.
