Il y a d’abord une voix, presque enfantine. Il y a ensuite une énergie, impressionnante. Claire Supiot a 56 ans, mais quand on lui diagnostique la maladie de Charcot-Marie-Tooth – une pathologie neurologique héréditaire et dégénérative qui touche les nerfs contrôlant les muscles des jambes, des mains, des épaules et entraînant une fatigue chronique –, la nageuse vient de passer la quarantaine. Son sens de l’humour va l’aider L’eau, son élément, son carburant. Depuis toujours. Dans les années 1980, la nageuse angevine est dans une forme ascendante. Neuf fois championne de France sur 100 et 200 mètres papillon, elle participe aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Éliminée en séries, la jeune championne a 20 ans et des envies d’ailleurs. Elle raccroche, donne naissance à trois enfants, se lance un temps dans le triathlon, divorce, déménage et devient maître-nageur à Angers. Avant de retrouver les bassins de compétition en 2015, six ans après le terrible diagnostic.
Claire Supiot Insubmersible
Mar 17, 2024
2 minutes
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