Absurde, triste, loufoque, poignant, dérisoire. C’est un album qui nous est tombé dessus sans qu’on s’y attende : est ce genre d’objet non identifié dont le monde de la chanson est parfois pourvu. Avec sa tête d’ananas bouclée à la Martin L. Gore (Depeche Mode), Oscar les vacances nous fait tout autant penser à Eddy de Pretto qu’à Philippe Katerine. Sur Une chanson inspirée par l’histoire d’un ami qui, après sa séparation avec sa copine, a découvert qu’elle venait d’emménager au-dessus de son appartement avec son nouvel amoureux. , nous dévoilait début février Oscar les vacances avant de monter sur scène au Café de la Danse. Une dizaine de plages plus loin, le chanteur clôt son premier album par une symphonie de poche racontant comment les petites mains de la société du loisir sont condamnées à rester sur le bas-côté des grandes romances. Et si l’on rit tout d’abord à l’écoute du titre , une larme pointe ensuite à l’évocation de ce serveur croyant voir une grande roue quand il s’agit à peine d’un éventail lorsqu’une cliente lui a dit : Le garçon passera sa vie à l’attendre… Mais on ne revient jamais dans les restaurants d’autoroute. poursuit l’auteur. Si toutes ses chansons sont autobiographiques (à l’exception de celle-là), on ne connaîtra pas pour autant la véritable identité d’Oscar les vacances, un surnom adopté lors d’un voyage au Sénégal.
Oscar les vacances RIRE ET CHANSONS
Mar 10, 2024
2 minutes
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