COMME ALEXIS DE TOCQUEVILLE, Aron s’avère d’autant plus invoqué qu’il n’est plus guère lu. La gauche le tolère; la droite lui rend vaguement hommage; les étudiants le citent: cet Aron-là semble plaire à tout le monde parce qu’il n’est véritablement connu de personne. Or ce consensus fait oublier que son souci permanent de justesse provoqua bien souvent l’ire de ses contemporains et le condamna à un certain isolement.
Raymond Aron: le spectateur isolé
Mar 06, 2024
2 minutes
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