Comme si chaque continent avait la source de ses introspections, comme si chaque pays disait par sa littérature une facette de l’homme, l’Amérique du Sud et la Colombie nous racontent notre condition à travers ses gâchis et sa navrance. Ce n’est pas la langueur espagnole, l’ennui anglais ou la folie russe qu’on mais bien le serrement au cœur qu’on ressent en voyant l’humanité bousillée par elle-même. Comme si, par la seule littérature, on pouvait comprendre toute la bêtise dans laquelle plongent les hommes, Antonio Ungar, écrivain colombien installé à Berlin, écrit 192 très justes pages de haussements d’épaules face à la fatalité de notre espèce : sommes-nous condamnés à devoir choisir entre se battre pour nous-mêmes ou contre les autres ?
Colombie L’amour au temps de la guérilla
Mar 03, 2024
2 minutes
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