nous confie Laura Gonzalez, plus habituée aux jeux de patchworks qu’à l’épure wabi-sabi. C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit dans cette boîte à bijoux aux influences diverses – un mix and match différent de celui auquel elle nous a habitués poursuit-elle, évoquant les raisons qui font sa dualité. Nous sommes rue du Quatre-Septembre, le quartier Sainte-Anne est à quelques minutes, mais l’opéra Garnier est voisin et les toits en ardoise déboulent sous l’œil des invités. Loin d’être monacal, le décor récite les codes d’un nouveau minimalisme rythmé par les tonalités chaleureuses et l’utilisation de matériaux solaires. La paille chocolat grimpe le long des murs et les menuiseries d’inspiration nippones s’invitent aux plafonds, toujours portées par la crème de l’artisanat. Car Laura Gonzalez s’entoure d’une belle bande d’artisans français, à l’image de l’Atelier Roma, qui signe une fresque métallisée inspirée par les calligraphies japonaises de Fabienne Verdier.
