LE PREMIER ROMAN DE MARION FAYOLLE
L’illustratrice et autrice de bande dessinée livre un premier roman dédié à sa famille,, que l’on devine empreint des souvenirs de Quatre générations défilent sur moins de 150 pages : il y a la mémé, fatigante parfois mais dont tout le monde prend soin, le pépé qui perd la tête, son frère le qui se prend d’affection pour une faisane, les parents et leurs somme des générations qui les ont précédés, la gamine et ses démons qui grandit entourée de garçons, et dont les jeux changent à l’arrivée de l’adolescence. Que l’on ait grandi dans un environnement rural ou non, on ne peut qu’être touché par la tendresse de ce court texte, dont les fulgurances poétiques impriment en nous autant d’images indélébiles, des robes mouchetées des vaches au museau humide de leur veau, des grandes tablées du dimanche à la rudesse d’une vie de sacrifices, à laquelle les jeunes générations rêvent d’échapper, pour plus de liberté. Un très beau récit à offrir à ceux qui nous sont chers.