Force est d’avouer qu’en la matière il y a de quoi balancer : si l’accent est exclu dans l’adjectif et le verbe, il est de rigueur dans le substantif ! Attraction sournoise – faute d’être fondée – de et de ? Répugnance naturelle de notre langue, comme le supposait Paul Dupré dans son (1972), à « laisser un mot attendre l’accent de la dernière syllabe trop longtemps » ? Ou encore faut-il voir là l’incertitude (prétendument glorieuse) de l’orthographe lexicale ? Allez savoir ! Des plus modestement, on se contentera de rappeler ici qu’une querelle de famille du même ordre oppose la au , la au et la au . Voilà qui semblerait donner raison à Dupré : plus long est le mot, plus l’accent tend à s’inviter ! Cela ne consolera guère, c’est à craindre, les éternels rabat-joie qui souligneront que cette syllabe initiale est, plus que toute autre en français, source inépuisable de dilemmes : quel saint prier pour retenir qu’il sied d’écrire , , , , mais , , et ? Fort heureusement, nos dictionnaires se sont finalement résolus à accepter et , et . C’est toujours ça de gagné, vous ne trouvez pas ?
Rebellion ou rébellion ?
Feb 22, 2024
1 minute
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