’un côté, un arbre du vivant florissant, aux ramifications multiples qui, sur près de 600 millions d’années, a vu courir des centaines de millions d’espèces animales et végétales différentes ! Et de l’autre… un simple caillou, et parfois ce n’est au mieux qu’un fragment ou une empreinte. On le voit : si découvrir un fossile est affaire de travail et de chance, le classer, découvrir avec précision son identité, revient à résoudre un formidable enchaînement d’énigmes. À quelle branche de l’arbre rattacher cette trace de vie ? De quelle époque provient-elle ? D’ailleurs, est-ce véritablement un fossile ? Dans cette tâche éminement complexe, forcément, les paléontologues peuvent se méprendre. Et voilà que dans les musées, les études ou sur les étagères des universités, une anémone est estampillée méduse, un lézard devient un dinosaure, une ruche en décomposition est sacrée animal le plus vieux ayant jamais existé ! Le nombre de ces erreurs est impossible à déterminer – il est sans aucun doute dément… Mais heureusement, la science s’autocorrige en permanence : c’est même sa principale méthode pour avancer. Alors plongeons
ERREUR sur le fossile !
Feb 22, 2024
6 minutes
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