onald Trump aurait-il peur de son adversaire ? Tout porte à croire qu’en dépit de son triomphe dans l’Iowa le 15 janvier et de sa moins large victoire soit « cervelle de moineau ». Dès le lendemain du scrutin du New Hampshire, il a prévenu les milliardaires de Wall Street qu’ils seront « blacklistés » s’ils financent la campagne de la quinquagénaire. Mais l’ancienne ambassadeure de Trump aux Nations unies ne se laisse pas intimider. Elle continue sa campagne avec un nouvel angle d’attaque qui vise l’âge et les supposés troubles cognitifs de Trump, comparables, selon elle, à ceux de Biden. Quand Trump joue le macho, elle l’apostrophe : « Viens débattre avec moi à la télévision si tu as le courage, montre que tu en as ! », lance Nikki Haley. Loin de s’avouer vaincue, elle croit sans doute à son destin et peut-être au coup de théâtre. Si Trump a un accident de santé ou si ses ennuis judiciaires l’empêchent de se présenter, elle deviendrait la candidate naturelle des républicains, étant la dernière opposante en lice. En outre, Nikki Haley peut encore gagner « à la régulière ». Il lui reste trois semaines pour promouvoir l’idée que Trump est un homme du passé. Si elle améliore son score en Caroline du Sud le 24 février, elle peut espérer créer la surprise lors du Super Tuesday, le 5 mars. En politique, tout est question d’énergie cinétique.
Donald Trump a raison de craindre Nikki Haley
Jan 31, 2024
1 minute
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