ans notre imaginaire européen, la culture brésilienne renvoie souvent à un univers coloré. Et ce n’est pas l’exposition présentée au musée de Lodève (Hérault) jusqu’au 21 avril, qui démentira ce raccourci un peu facile : c’est un véritable feu d’artifice chromatique ! Yvonne Papin- Drastik, la maîtresse des lieux, réunit en effet les oeuvres d’une cinquantaine d’artistes brésiliens du siècle estampillés « primitifs », voire « naïfs », mais dont le point commun serait plutôt d’être des autodidactes issus de la culture populaire qui se sont constitués en marge d’un art officiel hérité du colonialisme. Les pièces – des tableaux pour la plupart – proviennent d’une seule et même collection dont on ne saura rien, son détenteur souhaitant rester anonyme, si ce n’est qu’elle a été très rarement montrée en Occident. Pour Yvonne Papin-Drastik, elle contribue à « refléter l’identité multiple d’un pays hors normes, à travers la diversité d’un art libre et inventif ».
Les « naïfs » au Brésil, un art en marge
Jan 31, 2024
2 minutes
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