Manga fondateur s’il en est, écrit par Kazuo Koike () et dessiné par Ryôichi Ikegami (), est arrivé en France par l’entremise de la revue avant d’être popularisé par l’excellent(qui signait là son premier long-métrage) en 1995 et la version d’animation datant de 1988 qui arriva dans la foulée chez nous. Petite piqûre de rappel: raconte l’histoire d’un potier japonais, drogué et enlevé par la mafia chinoise qui l’utilise ensuite comme tueur à gages. Sa particularité? Verser une larme après chacun de ses assassinats. Après avoir refusé de tuer une jeune femme témoin de ses méfaits, le Freeman, se retourne contre ses employeurs pour mieux protéger la proie dont il s’est épris. Véritable bijou du genre aussi poétique et violent que résolument romantique, se refait une beauté par l’entremise de Glénat. Comme il l’avait fait pour , l’éditeur a eu l’excellente idée de ressortir le titre sous la forme d’une « Perfect Edition » en cinq tomes, c’està-dire pour la première fois en grand format et agrémenté de pages en couleurs. Une riche idée tant ce titre séminal mérite d’être redécouvert et pleinement apprécié aussi bien pour ses qualités graphiques et narratives que par son apport à tout un pan de la pop culture. Popularisant la figure des yakuzas et leur fonctionnement à la fois autarcique et tentaculaire. Le second tome, paru au mois de janvier, nous montre un Freeman désormais à la tête des 108 Dragons, l’organisation mafieuse qui l’employait. Au sein de cet univers où l’on rejette les liens du sang, il va devoir faire ses preuves pour s’imposer. Toujours aussi opératique et belle, cette suite des aventures du Freeman sonne comme une lecture indispensable pour ceux qui s’étaient arrêtés au film de Christophe Gans ou au tout premier tome de cette Perfect Edition, sorti en octobre dernier.
Larmes de crocodile
Jan 18, 2024
1 minute
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