Sur le champ de bataille, chaque minute compte pour sauver les soldats blessés. Alors, quand un militaire vient dire à Kateryna Halouchka que son équipe d’évacuation ne peut pas s’y rendre pour emporter les blessés, la brancardière de 26 ans est interloquée. « Pendant vingt minutes, ils ont essayé de me convaincre qu’une autre équipe devait venir à notre place parce que je suis une femme et que les soldats me pensaient incapable de remplir ma tâche », raconte, avec colère, celle qui, dès 2019, a rejoint Hospitaliers, un bataillon médical composé de volontaires qui travaillent avec l’armée.
Depuis le début de l’invasion, Kateryna enchaîne des missions de plusieurs semaines ou de plusieurs mois sur le front. Si elle