Taïwan
Pression chinoise accrue
omme chaque année, Xi Jinping a adressé ses voeux à la population depuis son bureau, devant un vaste tableau de la Grande Muraille de Chine. Le président chinois en a profité pour lancer un nouvel avertissement aux Taïwanais : leur « réunification » avec le continent est « une fatalité historique », a-t-il martelé. Mais les 24 millions d’habitants de l’île ont un avis différent. Viscéralement attachés à leur démocratie et à l’identité taïwanaise, ils désigneront le 13 janvier le successeur de la présidente Tsai Ing-wen, à la tête du pays depuis 2016. L’enjeu est considérable. Les sondages donnent vainqueur son actuel vice-président, Lai Ching-te, représentant comme elle du Parti démocrate progressiste (DPP en anglais), adepte d’une ligne très ferme face à Pékin, devant Hou Yu-ih, du Kuomintang (KMT), le parti
