Le changement climatique a poussé Caroline Pultz et Corentin de Chatelperron à se projeter en 2090. Un test de survie réalisé dans l’hostilité du désert mexicain
Pendant 120 jours, Caroline et Corentin ont vécu en autonomie totale
Par Florence Saugues
Structure en bois, toile de jute pour le sol, coton et lin pour la tente suspendue… l’habitat futuriste est un loft épuré de taille modeste, 60 mètres carrés, camouflé dans le décor. Coin repos, espace coworking pour les relevés scientifiques, partie ombragée pour l’élevage de grillons et la culture des champignons, et ensoleillée pour les plantes. Et tout un petit monde qui cohabite, interagit, créant un cercle vertueux interdépendant entre espèces. « Pour ne pas avoir de carences alimentaires, nous devons manger des protéines, des glucides, des lipides et des minéraux, explique Corentin. Pour cela, on a importé dans la Biosphère des céréales, des légumineuses et de l’huile achetées chez des agriculteurs locaux. Ce qui nous a coûté 1,58 euro par jour et par personne. Le reste, on