Envoyé spécial Marseille
Le mistral s’engouffre entre les grandes tours blanches de La Paternelle, cet ensemble d’habitations vétustes et d’immeubles HLM minés par le trafic de drogue. Construite à la hâte dans les années 1950, « La Pater » est d’une froideur cadavérique. Une dizaine de jeunes, tous liés au trafic de stupéfiants, y ont trouvé la mort en 2023. Point névralgique de la guerre sanglante qui a opposé les deux principaux gangs marseillais, La Paternelle est aujourd’hui au repos. se félicite Christian*, policier de la BAC Nord, qui répond au JDD non sans cynisme.