Penser que dans les potagers pousse… le potage, voilà un exemple que Gabrielle Légeret aime bien citer pour montrer à quel point les enfants sont aujourd’hui déconnectés de la terre, et plus généralement des activités manuelles. Dans le même répertoire, il y a l’envie de faire savoir que le coton pousse dans les champs et qu’à l’origine d’une chaise, il y a bien souvent un arbre. C’est cette volonté de remettre la main au centre de l’intelligence qui l’a poussée à fonder l’association De l’or dans les mains à l’âge de 28 ans, en 2021. Deux ans plus tard, voilà la valorisation de l’artisanat au coeur de la politique française. Et les ministères de la Culture et de l’Économie qui chargent la jeune femme de coordonner les initiatives destinées à la jeunesse.
raconte-t-elle. À l’adolescence, elle voit les manufactures fermer tour à tour, faute d’artisans, De son amoureux de l’époque, qui avait fréquenté les plus grandes écoles, elle se rappelle qu’il ne faisait pas la différence entre un concombre et une courgette.