« Paris, 29 septembre 2023. Dans l’ancien hôtel particulier de Karl Lagerfeld, le petit monde du chic est de Fashion Week. On attend la famille royale de la planète people britannique. Ainsi apparaît David Beckham, À 30, elle avait la maturité basket jusqu’à ce que la quarantaine et la vague télétravail ne la précipitent dans l’univers autrefois honni du… chausson. Sabots fourrés, collec de Crocs à faire pâlir de jalousie Justin Bieber, charentaises jolies ballerines à brides de gondolier vénitien, pantoufles folkloriques à grelots ou pompons “kawaï” rapportées de quelque voyage au bout du monde… Oui, toutes les occases et les excuses sont désormais bonnes pour se vautrer dans la “comfort shoe”, boutant hors du champ des possibles nos ambitions glam d’autrefois. Entre 2019 et 2020, confinement oblige, le marché du chausson a bondi de 9 %*. Sauf qu’il semble que ledit objet du désir ait ensuite suivi nos pieds dans la rue. Trimballer son “homewear” “outwear” et renoncer à l’élégance d’un talon aiguille, c’est mal? Pour Carine Roitfeld, probablement. Pourtant, des chercheurs de l’université de Bournemouth ont démontré en 2017 que les élèves (de vingt-cinq pays) apprennent plus vite à lire, arrivent plus tôt et repartent plus tard lorsqu’ils viennent en classe en chaussons ou chaussettes… Alors si c’est pour la bonne cause et qu’en plus c’est stylé, profitons de la mode avant qu’elle ne passe. À vos pantoufles! »
