Désormais seule candidate en piste, la France devrait organiser les JO d’hiver 2030. Un succès collectif qui en appelle d’autres
Pour décrocher le doublé olympique, « il fallait y aller, sabre au clair, à la hussarde, au panache »
Interview Laurence Ferrari
Paris Match. D’où est venue l’idée de ces JO 2030 ? À quel moment a-t-elle germé ?
Elle est née avec Renaud Muselier des deux côtés des massifs, à la fois au sud et au nord. Personnellement, j’ai commencé à y penser lorsque j’ai été élu à la présidence de notre région, avec en tête mes souvenirs d’étudiant émerveillé par les Jeux d’Albertville en 1992. En 2018, j’ai vécu l’échec de la candidature d’Annecy comme une humiliation pour notre pays, nous n’avions même pas été sélectionnés ! J’avais donc ce rêve de gamin, celui de faire revenir la flamme en France. Il y a deux ans, on a étudié la question sérieusement, en se disant que cela serait très serré en termes de calendrier. Puis tout s’est accéléré quand le CIO a lancé les candidatures pour 2030. Là, j’ai expliqué à