Le groupe Volkswagen (huit marques automobiles au total) affiche un bilan économique satisfaisant, avec un chiffre d’affaires en hausse de 16 % sur les neuf premiers mois de l’année. Mais les actionnaires ne se frottent pas les mains pour autant. Car le bénéfice net a, lui, chuté de 20 %. Des résultats plombés par… Volkswagen, justement, en pleine zone de turbulences. Les performances commerciales de cette marque de référence sont, en effet, bien loin des objectifs fixés. Alerte rouge à Wolsfburg! Avec cette déclaration choc de Thomas Schäfer, le PDG : “L’avenir de Volkswagen est en jeu.” Rien que ça. En cause, les ventes en chute libre de ses voitures électriques : - 50 % par rapport à la même période en 2022, alors que ses deux principaux concurrents sur la planète, Tesla et le BYD, sabrent le champagne tous les mois…
Conséquence : “Volkswagen a besoin de”, selon M. Schäfer, qui projette d’économiser 10 milliards d’euros d’ici à 2026. Mise en pause des usines produisant les modèles ID, réduction de la masse salariale, mais aussi suppression des modèles thermiques non rentables et simplification des gammes: ça va saigner. Quel impact pour le consommateur, qui se réjouissait du retour de la à bord des T-Cross, T-Roc et ID.3, après des années d’économies d’échelle pour éponger la dette du dieselgate ? Pour savoir si Volkswagen mérite encore son statut de référence, nous avons passé les stars de la marque au crible…
