Diapason

David Oïstrakh Le feu sous la grâce

Le 24 octobre 1974, après une longue journée de répétition au Concertgebouw, David Oïstrakh succomba dans sa chambre d’hôtel àun infarctus massif. Il avait soixante-six ans. La première alerte était survenue en 1964, suivie d’autres. Tel fut le prix d’une vie qui, très tôt, ne fut pas celle d’un artiste de haut vol, mais une existence d’oblation entière àla musique.

Le paradoxe, chez Oïstrakh, c’est que cette combustion intime eut tous les traits du triomphe aisé, souriant même. En des temps si féconds en violonistes de génie, sa supériorité fut rapidement reconnue. Dans son pays d’abord, dans le monde entier ensuite. Oui, il y eut, àlire les articles de presse et

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Diapason

Diapason3 min de lecture
Etat De Crise
Le Monde du 19 mars : « “Tu es une grosse merde”, textote la ministre en février à Bruno Le Maire, furieuse des économies exigées par Bercy (un échange que la ministre dément); “Je vais transformer ton chien en kebab”, lâche-t-elle, de vive voix, au
Diapason2 min de lecture
Ludwig Van Beethoven
1770-1827 Symphonie no 3 « Héroïque ». Ouverture Coriolan. Orchestre du Festival de Budapest, Ivan Fischer. Channel Classics (SACD). Ø 2023. TT : 1 h. TECHNIQUE : 4/5 Enregistré par Jared Sacks à la synagogue de la rue Rumbach, Budapest. Un orchestre
Diapason2 min de lecture
Rossini’s Follies
La Cenerentola de Rossini. Toulouse, Opéra national du Capitole, le 29 mars. C’est un secret de moins en moins bien gardé : Michele Spotti (directeur musical de l’Opéra de Marseille depuis cette saison) est, parmi les chefs lyriques qu’on a vus émerg

Livres et livres audio associés