antastique! » Le titre du concert de l’Orchestre national d’Ile-de-France (Ondif) en cette soirée d’automne claque sur le programme de salle distribué au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, àMontigny-le-Bretonneux. Nous sommes àune vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, àdistance des grands vaisseaux de l’art symphonique. Dans ce monument de béton un peu froid côtoyant un habitat populaire s’est rassemblé un public de cheveux gris, d’actifs de la classe moyenne et d’adolescents suburbains – deux jeunes filles voilées presseront le pas pour attraper un bus àl’issue de la prestation. Il y a fort àparier que nombre de ces spectateurs n’avaient jamais entendu en intégralité le clou du concert, la de Berlioz. Encore moins le de Sibelius, sans parler des rarissimes de Messiaen. Si la production a
Un jubilé pour l’Ondif
Dec 21, 2023
4 minutes
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