Inutile de tourner autour de la marmite : un livre a écrasé la concurrence cette année, et il s’agit du dernier Astérix, le 40e album des aventures de l’irréductible Gaulois. Avec 1 400 000 exemplaires vendus de L’Iris blanc (Albert René), Fabcaro et Didier Conrad ont infligé aux autres auteurs le sort habituellement réservé aux soldats romains. Tout en bienveillance, bien sûr…
Que s’est-il passé, sinon, dans le village tranquille de Saint-Germain-des-Prés ? Du côté des éditeurs, on y a guetté avec inquiétude le rachat d’Hachette par Vincent Bolloré et celui d’Editis par Daniel Kretinsky. Du côté des auteurs, bien que la plainte soit leur sport favori, certains d’entre eux ont récolté des lauriers. Et tous ont plus ou moins subi le coup d’arrêt des ventes enclenché par l’attaque du Hamas le 7 octobre.
Avant d’évoquer quelques perdants des douze derniers mois, voici ceux qui se sont illustrés, entre nouveaux visages, succès inattendus et irréductibles, en précisant que nous ne sommes pas exhaustifs et que nous avons arrêté les chiffres d’Edistat début décembre, soit juste avant les derniers achats de Noël, qui ont l’habitude de doper les ventes aussi assurément que de la potion magique (le mois de décembre représentant à lui seul 14 % du chiffre d’affaires annuel des librairies et le