NICOLAS DE STAËL, LA PEINTURE COMME UN FEU
PAR STÉPHANE LAMBERT.
GALLIMARD, 224 P., 42 €.
Dans une lettre de janvier 1955, deux mois avant son suicide à 40 ans, Nicolas de Staël résumait son credo : « Fonctionner sans esthétique a priori… Ce qui importe c’est que ce soit juste ». Au fil des pages, Stéphane Lambert retrace le cheminement d’un peintre solitaire, tour à tour torturé et lumineux, dont les toiles fragmentées aux à-plats éclatants peinent à rentrer dans une case de l’histoire de l’art. A ce récit détaillé s’ajoutent une centaine de peintures reproduites et