Niko Pirosmani quitte à l'âge de huit ans sa province de Kakhétie pour recevoir l'éducation d'une famille aisée de Tbilissi, capitale alors surnommée « le Paris de l'Est ». Le jeune homme ne fréquentera aucune académiel'État après l'annexion de la Géorgie par l'Union soviétique. Au cours des décennies suivantes, on entame des recherches sur cet asocial prodige, des livres, films, expositions lui sont consacrés dont une à Paris, annulée pour cause de Première guerre mondiale et qui ne verra le jour qu'en 1969. Aujourd'hui, nombreux sont les admirateurs, dans le monde de l'art, de celui qui savait émerveiller le quotidien de son pinceau frontal et fascinant, de ses couleurs éclatantes sur fond noir avec sensibilité, tendresse et humour. Sa technique, sa palette, ses sujets à l'ardente intensité restent uniques et mystérieux. Animaux ou gens du peuple à la présence saisissante, scènes de chasse ou de beuveries, de processions et fêtes traditionnelles aux perspectives multiples, natures mortes ou portraits de commande témoignent d'un pays entre Ouest et Est autant que d'une humanité empreinte de spiritualité et d'harmonie sereine, à la fois universelle et surnaturelle.
Bâle INTENSES MERVEILLES
Dec 08, 2023
1 minute
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