leuron de l'art gothique, la collégiale NotreDame de Semur-en-Auxois est en danger. Mais, pour restaurer l’édifice bourguignon classé Monument historique, 4 millions d'euros sont nécessaires. Une somme astronomique pour cette commune de 4 200 habitants. C'est depuis cette collégiale, la veille de la », a affirmé Emmanuel Macron. Si elle s'applique principalement aux édifices catholiques, car ils représentent la majorité des bâtiments religieux en France, cette quête concerne également les synagogues, temples protestants, églises orthodoxes et mosquées qui appartiennent à une instance publique. Et il y a urgence. Sur les quelque 50 000 édifices religieux, 500 se trouvent en péril et 2 500 sont dans un état préoccupant. La grande majorité (ceux construits avant 1905, conformément à la loi de séparation de l’Église et de l’État) est la propriété des communes. Or, 75 % d'entre elles comptent moins de 3 000 habitants et on estime que 10 % des églises et chapelles appartiennent à des villages de moins de 200 âmes. « », a souligné Emmanuel Macron. Au-delà de la collecte, l’État se dit prêt à aider les communes et à les accompagner dans la conduite des travaux. « », a assuré le chef de l’État. Autre grande mesure: enrichir la liste des 15 000 édifices religieux déjà protégés au titre des Monuments historiques, en classant et en inscrivant de nouveaux bâtiments. Cette campagne concerne principalement ceux construits aux XIX et XX siècles, qui pâtissent d'un manque d'intérêt du point de vue architectural. Une protection qui permettra à ces monuments d’être éligibles à des subventions du ministère de la Culture, qui prendra ainsi sa part dans le financement des travaux de restauration.
Patrimoine religieux Le président lance un appel aux dons
Dec 06, 2023
2 minutes
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