un salon aux dimensions fastueuses, souvent attribué à Charles Garnier alors qu’il est signé par l’architecte Henri Fernoux en 1891. Édifié pour l’Union latine franco-américaine de Paris, il devient le décor de l’exposition inaugurale de l’École, elle en change à chaque acte, dans , toujours de Racine, son diadème aux étoiles «tremblotantes» sur ressort et sa parure transformable en cristal reprennent les techniques de la haute joaillerie. Un pectoral en cabochons de verre, porté par Mounet-Sully dans , scintille de mille feux. Julia Bartet, surnommée la Divine, rivalise, tant sur scène que dans ses choix de costumes et d’accessoires, avec Sarah Bernhardt. Pour , Julia Bartet demande à René Lalique, afin de mieux incarner jusque dans sa coiffure cette reine de Palestine, un diadème en métal repoussé. Édouard de Max rejoint ces reines de la Belle Époque, comédien adulé pour son jeu corporel, une fougue insufflée à ses personnages. Il s’imagine ici en couronne de lauriers et glaive doré à la main. En coulisses, ces créations plus que centenaires ont demandé restauration, réparation et récupération de verres taillés, de pierres d’imitation et de fausses perles, sous l’œil averti de l’historienne de l’art, spécialiste des bronziers parisiens du XIXe, Sabine Mattatia, et avec le soutien de l’École. Un premier acte, en accord avec son nouveau quartier des Grands Boulevards, celui des théâtres.
PARURES D’ILLUSION
Dec 06, 2023
1 minute
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