«HOPE» d’Andrew Ridker
En même temps qu’il nous raconte les déboires de la famille Greenspan dans un roman brillantissime, Andrew Ridker tend un miroir à l’Amérique d’avant le trumpisme. Quand elle nourrissait encore des illusions… Un régal.
Boston, 2013. L’époque est à l’espoir – «hope» en anglais – comme le proclament les affiches électorales d’Obama, fraîchement réélu. Sur le papier, la vie de la famille Greenspan, forcément démocrate bon teint, est un long fleuve tranquille et… bourgeois. Scott, le père, est un brillant cardiologue. Deb,