que Vincent Van Gogh, âgé de 37 ans, deux ans après s'être coupé l'oreille à Arles suite à une dispute avec Paul Gauguin, arrive dans cette commune rurale de la vallée de l'Oise, appréciée des peintres pour sa lumière et acquis par le musée d'Orsay, plus une quarantaine de dessins. Jusqu'à ce 27 juillet, alors qu'il vient d'achever son ultime toile où Vincent Van Gogh se tire une balle dans la poitrine qui entraînera sa mort à l'auberge deux jours plus tard, à une heure trente du matin. Vincent repose au cimetière du village, près de son frère Theo, disparu en janvier 1891 et dont le corps y sera transféré en 1914 à la demande de sa femme Johanna. La correspondance que Vincent entretint avec ce dernier – 600 lettres de 1872 à sa mort – ou encore avec son ami, le peintre néerlandais Anthon van Rappard, sert de fil conducteur à l'exposition d'une cinquantaine d'œuvres de peintres français que Van Gogh admirait: Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Courbet, Camille Corot, Charles-François Daubigny, Eugène Delacroix, Ernest Meissonier, Narcisse Díaz… et, bien sûr, Jean-François Millet, l'un des fondateurs de l'école de Barbizon, réputé pour ses scènes champêtres, « le père » auquel il restera fidèle jusqu'au bout. De son côté, le château d'Auvers-sur-Oise, avec « Van Gogh, les derniers voyages » (jusqu'au 29 septembre 2024), aborde les quatre dernières années de la vie de l'artiste dans une scénographie mêlant numérique et œuvres originales. Si brève futelle, la rencontre entre l'artiste et la tranquille bourgade reste éternelle.
VINCENT ET LES AUTRES
Nov 24, 2023
1 minute
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