ENCEINTES ACTIVES/CONNECTÉES
OCTAVIO MAESTRO
L’enceinte active connectée Maestro marque un tournant dans l’histoire de la start-up née à Lille en 2019. Pour leurs premiers pas électroacoustique, David Minard et Victor Gignon, les deux créateurs d’Octavio se sont tournés vers un spécialiste des haut-parleurs et des enceintes, lui aussi français, Davis Acoustics. Le résultat se démarque clairement de la concurrence. L’enceinte de forme presque cubique reçoit à l’avant un système à deux voies actives bi-amplifiées. Un premier ampli de 50 W alimente un 13 cm à membrane Kevlar et ogive centrale anti-tourbillonnaire, tandis que celui du tweeter à dôme soie de 25 mm délivre 20 W, tous deux en classe D. Ils sont précédés chacun d’un DSP (Digital Signal Processor) opérant la répartition des fréquences entre les deux haut parleurs. En complément, deux elliptiques à membrane passive pour renforcer le grave, occupant chacun un des deux côtés. En amont des deux DSP, un autre sous-ensemble se charge de la lecture réseau (base LinkPlay), du contrôle du volume, de l’égalisation variable, de la numérisation des signaux analogiques entrants et de l’harmonisation de tous les fichiers numériques en 16 Bits/48kHz. Ceci afin de permettre le partage en multiroom ou la stéréo avec deux enceintes. Peu d’entrées, dommage: une analogique en jack 3,5 mm, une numérique optique (Toslink) et la prise Ethernet réseau.
L’écoute
Avec la Maestro, les concepteurs ont voulu une enceinte qui soit simple, autonome, dotée d’un bon équilibre spectral. Le maniement est facilité par la présence de touches sensitives au sommet du cube, tandis que l’application Octavio Virtuose – un cas encore trop rare de développement maison réussi – offre à la fois une très bonne navigabilité, un accès rapide aux plateformes de streaming, le couplage de deux enceintes en stéréo et des réglages comme un égaliseur graphique à dix bandes de fréquences. Avantage d’une gestion par DSP, la mise à jour possible du logiciel, de sorte que le son des Maestro puisse être recalibré en mieux. Lors de notre essai en configuration stéréo, la version que nous avions montrait une bosse de présence dans le médium et un grave qui coupait court, avec impossibilité d’agir finement sur l’égaliseur. Une mise à jour a remédié à ces inconvénients. Le choix des haut-parleurs n’est pas sans conséquence sur le résultat final; la Maestro est typée analytique, ce qui n’est pas forcément un défaut, disons plutôt une ten-dance. Le grave reste malgré tout léger à bas niveau, il faut monter le son pour que le 13 cm anime efficacement les deux passifs, sans dépasser une limite où la distorsion se fait sentir. Pour obtenir un grave un tant soit peu physique, le recours à une paire stéréo s’impose. Autre aspect, la connectique limitée à une entrée auxiliaire et à une entrée numérique optique. Suffisant ou pas, ce sera à chacun de voir.
Les +: Une bonne base et une top application.
Les -: Des limites pratiques et physiques.
JBL AUTHENTICS 500
Les ont la cote et les trois enceintes connectées JBL Authentics lancées cet été surfent sur une tendance que Carsten Olesen, président du chez Harman International (JBL, Mark Levinson, Revel, Harman Kardon, Arcam, AKG), désigne sous le vocable « ». L’habit, avec son cadre en aluminium, son boîtier enveloppé de cuir synthétique et sa grille Quadrex façon tablette de chocolat inspirée de celle de l’enceinte JBL L100 des années 1970, évoque un , autre référence à cette période. Pour la technique en revanche, c’est très avancé, futuriste même. Le
